L'assemblage du fuselage : rien de plus facile,vous ne pouvez pas vous tromper !

Si vous avez reçu un fuselage en deux pièces et découpé au laser, attention à l'assemblage des demi flancs. Le laser enlève quand même 0.2 mm, verifier un éventuel écart en faisant un premier montage à blanc avec les deux couples et de la platine radio.

Autre détail : pour faciliter le "pinçage" bien symétrique de l'arrière du fuselage (et le truc de la ligne est ici parmis d'autres), j'ai laissé l'arrière vertical. Vous devrez un peu le poncer pour l'adapter à l'angle du volet de dérive. Et pensez à mettre une charnière dans cette partie, près du guignol.

La constrution du stab et de la dérive : une heure de travail !

Sur le plan, il est indiqué une épaisseur de 5 mm, j'ai tout fait en 6 mm. C'est un peu plus rigide. Et comme j'utilise des charnières "bâton", il faut forer un trou de 3 mm, c'est plus facile dans du 6 mm.

Pour plus de rigidité entre les deux volets de profondeur et éviter le flutter du volet qui ne porte pas le guignol, j'ai rajouté une petite plaque de fibre-époxy (circuit imprimé)

Pour la forme de la dérive, si vous n'avez pas d'imprimante ou si vous ne voulez pas imprimer, il y a une autre solution. Mais faites attention à l'échelle.

Pour être sûr, il y a une petite échelle de 10 cm sur chaque plan.

Pour être sûr d'avoir la dérive bien perpendiculaire au stab, deux petits bouts de profilé triangulaire.

Cela renforce aussi la fixation.

Avec les moteurs à essence et les électriques, on a un peu oublié les avions pleins d'huile du temps des moteurs à méthanol.

Pour éviter que le bois ne s'en imprègne, il faut tout entoiler ou peindre.

Et pourquoi pas en rouge ?

Pour la sortie de vos tringlerie à l'arrière, comment faire un trou propre avec un angle très fermé ?

Il suffit d'utiliser une mèche longue du bon diamètre, vous forez droit puis progressivement vous inclinez la mèche (dans certains kits, ce trou est déjà fait).

Et dans cette partie, vous pouvez faire ce que vous voulez pour enlever un peu de matière, (deux trous ronds par exemple), 10 grammes gagnés derrière, c'est 30 grammes gagnés devant !

Faire l'aile : rien de plus simple,

- Deux longerons de 6x6 et les nervures

- Un bord d'attaque (vous mettez ce que vous voulez puis vous mettez en forme)

- Le bord de fuite : deux bandes de ctp épaisseur 1mm et 15 mm de largeur.

Ne pas oublier de mettre des âmes entre les longerons (avec le fil du bois vertical)

C'est cela qui assure la rigidité totale

Pour un avion que l'on va sans doute un peu malmener, j'ai choisi la fixation d'ailes par l'antique méthode des élastiques.

Il y a un petit renfort dans le coin du flanc, juste derrière le couple arrière, juste pour y mettre le petit rond pour les élastiques.

L'autre trou, c'est pour mon interrupteur radio !

Une roue "maison" : du bois tendre, deux ctp 1 mm, deux renforts ctp 3 mm et un tube laiton comme palier de roulement.

Comme pneu, de la durit carburant caoutchoux et un petit bout de tube pour la tenir fermée.

Le tout collé à la cyano.

Le train, c'est de la corde à piano de 3 mm plié et assemblè par une ligature en fil de cuivre et brasé à l'étain.

Si le 3 mm est trop souple et se déforme, je mettrai du fil et un ressort à la place des fils blancs

Une vielle habitude, un peu de tissus de verre et d'époxy sur le centre intrados de l'aile.

Sur l'extrados pas de tissus, juste imprègner le bois avec un peu d'époxy fluide.

Entoilage simple à l'oracover transparent, et un Baron ... c'est rouge !

Et pour une fixation des ailes par élastiques, mettre un petit "amortisseur" entre le fuselage et les ailes.

Ici, la même durit caoutchoux que les pneus, fendue sur la longeur et qui recouvre les flancs du fuselage.